mercredi 30 décembre 2009

Confettis.

De la campagne, des couleurs encore redécouvertes, rituels auxquels on tient.
Le sapin a sa place, dans l'ordre: guirlande lumineuse, pas lumineuse, boules, étoile gardée pour la fin. On la découpe dans du papier, on sort la maison de poupée, on sait à qui elle est, on sait dans quelle chambre les objets d'avant ont leur place. On sait les souvenirs de quelle personne ils ravivent le plus. 
On redécouvre tous les ans. 
Mais tous les ans ça bouge dans les souches. Tous les ans des rituels sont abandonnés, d'autres étoffés. 
Trois paires de nouveaux yeux s'éclairent devant les paquets. Ceux de l'enfant de la famille, non non, ce n'est plus moi. Je refais des gestes de petites fille, mais avec une voix de femme, pour une autre petite fille. Je suis une femme qui pose la tête sur la cuisse de son père devant la télé, mais ça n'est que du temps tout ça. Je suis toujours la fille de quelqu'un, et la grande d'une autre. 
Tante, nièce, des différentes Aude, de Paris, de Lyon, de Toulouse. Juste des titres. La main d'Anonyme sur ma joue, la mienne serant celle de mon homme. 

Et ta paire d'yeux à toi, surtout. 
Tes rituels à toi, chez moi, chez toi. Tu ne sais pas sur quel pied danser, mais pourtant tu esquisses. Bonheur. Je t'aide à trouver une place. J'espère. 
Bienvenue. 

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