dimanche 26 avril 2009

Crachin.

Crachin qui se transforme en grosse pluie, grosse pluie qui se transforme en rien. Toujours du gris, par contre. Je ne comprends décidément pas l'océan, il est gris, sous un ciel gris, le sable aussi est gris, rien ne vient couper l'horizon.
Des sourires qui se transforment en baillements, des baillements qui se transforment en jugements. Des regards doux qui deviennent faux.
Je ne comprends pas les gens non plus, ce qui les motivent, ce qui crée la méchanceté chez certain.
Cependant,  la tendresse gratuite chez d'autres, "free-sweet", redonne le sourire sous la pluie.

vendredi 17 avril 2009

Ombres chinoises.

Je devais être une ombre chinoise, une forme, une masse mouvante. Grise sur gris.
Je devais être un poids, une aspiration, un pouls.
Du gris au noir, le bleu de la fenêtre, le bruit d'une peau contre une peau, ce bruit qui n'a pas de nom.
Je devais être des textures, des impressions, des pressions, comme ce que doivent percevoir les mal-voyants.
Un agglomérat de cheveux sur des volumes ondoyant; lourd sur lourd.

mercredi 8 avril 2009

La nuit.

Hier soir, pas de mensonges, juste nous deux, nos deux nez qui se frôlent, je sais que tes yeux sont sur moi, même si les miens sont fermés. 
Et j'essaie de ne pas penser, parce que sa voix prend presque tous les espaces, parce que nous sommes l'un à côté de l'autre, l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Il chante, tu es partout au travers de mes yeux clos et ça devrait suffire. 
Bercées par ses chansons, nos deux peaux qui se racontent des histoires d'amour. Mais quelle fragilité, sur un fil, un filin presque, deux funambules s'agrippant à cette douceur, à cet atome perdu.









Je viens d'ouvrir le spécial Bashung des inrockuptibles. Je l'écoute. Et les mots viennent sans mal, je me souviens d'hier soir.


Vide-grenier.




Bleu.




Bleu blanc noir.







mardi 7 avril 2009

Osez.


Juste pour la beauté de la photo.

jeudi 2 avril 2009

Bagarre.

Voila, une bd finie, la première. Merci Jimmy de me l'avoir proposée, merci Olivier de m'avoir supporter. C'était amusant.