vendredi 22 mai 2009

Du travail en couleurs, parfois.

Vipers.


Première recherche pour l'exposition collective et itinérante des Vipers.

Insomnies.





Des visages, des figures.


Une petite recherche, d'identité, de traits.

jeudi 14 mai 2009

Géno.

La ligne, les lignes. La lignée. Descendre de quelque chose. Monter, plutôt. Faire partie du roulis, qu'on le veuille ou non. Lente brassée rythmée de bougies, de voiles blancs, de ventres ronds et de grandes boîtes de bois. 
Je passe ma vie à dessiner des lignes, pourquoi être réfractaire à celle qui coule, comme milles petits deltas en moi?
J'ai passé ma nuit à faire de plus en plus petits traits de crayons, et devant ce grand delta, le rond portant mon nom m'a semblé bien prétentieux. J'ai fait partir toutes les autres lignes de lui.
Ensuite j'ai essayé avec du rouge et du bleu d'écrire ce qu'il y a entre ces lignes. Ca m'a pris la nuit, écrire des suppositions sur qui sont ces gens qu'apparemment je porte en moi. Ce que j'ai su d'eux. Ce qui m'apparaît surtout, ce sont d'énormes blancs. 

Heureusement, des mètres de papier sont maintenant recouverts de mots sur mes parents et sur ceux que j'aime. 

jeudi 7 mai 2009

Perdez 5 kilos en une semaine sans rien faire !!!!

Je ne suis pas née dans la bonne époque. Dans ma vie à moi les femmes aiment la vie, aiment manger. On se repose sur leurs formes, on s'enfonce dans leurs volumes. Elles ont quelques rides du sourire et leurs premiers cheveux blancs scintillent au soleil.
Je me promène dans le monde d'autres, qui se bercent d'illusions d'hommes. Des illusions qui font mal à des femmes qui, pour citer Aurélia Aurita, "n'auraient pas l'air si triste si elles savaient à quel point elles sont belles".
Parfois j'imagine quelle image je donnerais, à des moments où je me sens jolie. Vite je vais vérifier devant une glace que je suis bien ce que j'ai en tête. Je vois que sous mes yeux, ce qui n'était qu'une couleur plus foncée les jours de fatigue se change tout doucement en un pli. 
Un pli et une couleur. Imperceptible. Je suis la seule à m'en rendre compte.

Parfois ce qui n'est pas comme il faut est ce qu'il y a de plus beau.
Les plis et les pleins sur mes côtes quand je me retourne soulignent mes mouvements, ils ressemblent à des coups de pinceau, à des pas de danse. 
Aujourd'hui la paresse me prend et je suis cernée de papiers glacés qui me disent partout que la plage et les maillots de bain sont des ennemis dangereux. Alors que je n'ai qu'une envie, une glace au chocolat les pieds dans l'eau. 
J'anticipe en dessins mes prochains plis, mes prochaines couleurs.