dimanche 14 février 2010

du superbe.

 Et se balancer de droite à gauche doucement, sans même y penser. Se suprendre à se balancer. 
Je repense à G. qui me séchait les cheveux le soir. Je dois refaire ça, avec lui, et je dois nous créer des moments de balancement, plus souvent. 
Peut-être que ça me ferait mieux aimer l'océan, de larges étendues vides sauf de vent. Peut-être qu'il me faut lui, pour aimer ce genre de choses. Nous nous sommes des filles de la Méditerranée, des femmes des cigales et des oliviers. L'air est toujours plein d'odeurs ou de bruits. Nous ne sommes pas des calmes. 
Je le revois assis face aux vagues, face à cette violence. Gris sur blanc, sur gris. Je le revois faisant face aux embruns. Peut-être que je dois me forcer au silence, oublier un moment les cigales pour me tourner vers une étendue vide, avec lui. En me balançant entre ses bras puissants.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est probablement un gars de la fin de la terre, un tigre de terre et d'eau, et toutes ces histoires, dans sa mémoire c'est avec toi qu'il les encrera.

hors-champ a dit…

mmmm.... grrr...