mardi 26 avril 2011

une soirée avec vanessa







pour ceux qui cherchent encore dans la forêt.







dimanche 17 avril 2011

noeuds

ça aurait pu être simple,
basique, tragiquement con.
il aurait pu y avoir
un ou une troisième dans notre tableau
il aurait pu y avoir de l'amour
en moins, qui s'effrite
il aurait pu y avoir des projets
qui ne s'entendent pas,
des destinations différentes.
il aurait pu y avoir une distance
trop grande, qui aurait éloigné
nos coeurs l'un de l'autre.
ça aurait pu être comme dans
tous les films, et beaucoup de vies:
simple, et douloureux.
sans choix à faire, une situation qui s'impose.

mais nous sommes nous,
toujours la femme de l'un,
toujours l'homme de l'autre
avec une distance pas assez grande,
pour le moment du moins.
elle fait pleurer, mais n'empêche pas d'espérer.
nous sommes toujours nous,
avec un black-out de nous dans le dos,
black-out de 6 mois,
en train de dénouer les noeuds.
nous sommes nous,
avec des noeuds qui font font font
que non. pas ok pour maintenant.
l'amour c'est beau, mais.

mardi 12 avril 2011

nous, des vents différents dans le dos

Je te tiens la main, je regarde la mer avec toi
Tu me caresses les cheveux, quand
Fatiguée j’en est assez de tout
Tu me dis que je suis un tout merveilleux
Je te dis la beauté des dessins
Ce que nous nous sommes fait de beau
Nous l’emportons
Dans nos vies éloignées,
Tu me fais toujours du bien
Je te rassure encore
Dans nos vies éloignées,
La confiance que tu as ancrée dans mon ventre
La confiance que j’ai enfoncée entre tes épaules
Ne se décrocheront pas de nous
Mon sentiment d’être belle porte ton nom
Je suis rassurée, je sais qu’on peut m’aimer
Ça porte aussi ton nom
tu aimes la campagne grâce à moi,
Le monde s’ouvre à toi, c’est moi qui pose mes mains
Sur tes joues, c’est mon nom imprimé
Sur l’homme que tu es devenu.

poivre

le nez qui pique,
je me rend compte qu'il y a de grandes différences,
il y a absence et Absence
il y a celle où l'on peut encore se débattre,
celle où l'on pourrait courir ou prendre un bus,
il y a celles des silences et des cris
où tu n'étais définitivement pas là.

et il y a celles des départs, des trains.
il y a celle où l'on pourrait tout aussi se débattre,
que ça ne changerait rien.
tu es à des lieues de moi
pour la première fois, tout résonne
tu es si loin, et il n'y a rien de métaphorique
là-dedans.
cette distance, je m'y frôle, je l'amadoue
car à chaque fois, mon nez pique.
l'eau devant laquelle tu te tiens
j'y suis aussi, depuis mon canapé.
je ne peux plus employer le futur,
j'espère, j'espère, c'est tout.
je me berce de nos projets, écrire cette distance,
écrire l'amour des départs et des séparation.

je me berce,
car je ne peux qu'espérer, O.
ton diminutif restera, c'est comme pour la bise,
tu sais qu'il ne faut pas compter sur moi.
je me berce, car là-bas, dans ces lieux
où nous marchions ensemble,
où suis-je?
et où es-tu encore chez moi?
je ne te perds pas.


lundi 11 avril 2011

mercredi 6 avril 2011

encore

ça n'arrive pas à jaillir
il me regarde de tous ses grands yeux bleus,
je le vois en quête, je le vois en attente
je le vois plein d'encouragement
j'ai l'impression qu'il faudrait plutôt
m'en enlever un peu
prendre pour un temps le courage
le poser sur l'étagère
et me laisser être un petit
chaton de trois semaines.

ça n'arrive pas à jaillir,
pourtant j'y étais, ça commençait
et là, un nouveau au revoir,
à se dire.
ce ne sera pas plus grave que ça
je l'espère
et j'apprends que les portes ne se ferment jamais
en fait
il y aura encore de nombreux au revoir
celui de demain m'effraie, mais pas plus
qu'avant déja.