mardi 31 août 2010

suffisamment


pour être tirés
pour être ébouriffés
pour être emmêlés (?)
pour ressembler à l'héroine de Papa dont je ne sais pas le nom
pour plaire à O.
pour encore plus plaire à O.
pour suggérer des baisers dans le cou
pour faire fille
et pour m'amener ma petite révolution personnelle

lundi 16 août 2010

vendredi 13 août 2010

jeudi 12 août 2010

i need you so much closer

Digitales





Je me suis souvenue des wapitis, je me suis souvenue des fleurs des champs aux alentours de Martinol. Je me suis souvenue que dans les digitales se cachent souvent des abeilles. 
J'ai demandé à Adrien de prendre une photo de ce souvenir d'enfant. 
En prime j'ai eu un arbre, et pour la première fois, vraiment, j'ai eu beaucoup d'affection pour un arbre. Il est grand, fort, il tire de toutes ces forces sur ces racinces, peut-être pour mourir dans la terre, ou peut-être résiste-t-il au vent. Ses branches sont larges, épaisses et presque à portée de bras. 
Un jour je retournerai au Buttes Chaumont avec un escabeau, et je dormirai dans ses branches. 

photos d'Adrian Bang

vous me manquez














Entre deux faux-départ, on dirait que cet été me fait des farces. 
On dirait qu'avant d'avoir le droit de rire, pleurer, me sentir chez moi, je dois repasser par toutes les cases. 
Toulouse-Paris-Toulouse-Nice-Paillette-Nice-Paillette-Lyon-Bruxelles-Paris-Bruxelles.
Je suis fatiguée. Je réécoute les musiques de la rue de la Pomme. 
J'ai été à l'ouest, à l'est, au nord et au sud ces temps-ci, j'ai été partout sauf là où j'étais vraiment. Mais ce qui reste, c'est vous, mes absents, présents pour certains. 
Ce qui reste c'est mon visage vu par Adrien, aussi. 
Pour ça, vraiment, merci. 
Laisser des traces. 


Photos d'Adrian Bang