jeudi 29 juillet 2010

Prises.


ça commence. ça prend, ça monte.
Quelle forme, et quand et où. Je sais déja dans quelles pièces, on a choisi.
Demain, des signatures à poser ici et là, des problèmes à régler.
Les Basile, Alexis, Delphine, Amori, Marie, et mes sages m'aident à voir les choses.
J'ai l'impression que mes mots se répètent et malgré moi je fais des phrases complètes. Etonnante sensation que rien n'est exprimable. Un été fait de parcours, je suis passée par toutes les couleurs.

Nice et le bleu la chaleur la lumière, de l'eau partout, le bruit des cailloux qui roulent 100m sous moi. Mes cheveux partout entre mes doigts, je brave mes peurs et vais plus loin, toujours dans l'eau. Les draps blancs se remplissent de sel. Je n'ai ni poids ni peur.

La Paillette les herbes sèches les sauterelles qui jaillissent sous mes pas de l'eau de la famille des étoiles qui sentent la lavande. C'est bêbête ce qu'on écrit parfois quand on est plein à la fois. Celle d'ici et de là-bas se disputent.
Ce soir oui je sais je n'y étais pas, je n'étais nulle part que je connaisse vraiment. Je fais des non-phrases, je réapprend.
Mais c'est gai de dire septante en y croyant.
Olivier sourit à Basile, Basile sourit à Olivier. L'appartement est grand, assez.
Demain encore pleine d'odeur d'eucalyptus, de vignes vierges et les yeux pleins d'îles monastiques où viennent lentement polir les débris de verres, j'irai.

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