lundi 7 juin 2010

valises

A faire, à défaire. Je n'ai pas encore eu le temps de les poser ici.
Dans deux villes je dois empaqueter, emporter.
Départs, haltes, un banc sur lequel s'assoir. Je n'ai pas eu de temps pour ici, je le savais et j'ai fais comme si de rien.
J'aurais aimer faire du topless au buttes chaumont, prendre mes habitudes sur la terrasse de Meriem, trouver les meilleurs vendeurs de poulet hallal de belleville, revoir Fatima. Prendre mes marques, un peu.
Toulouse, un homme.
Paris, retrouver des amis, faire du tri, laisser tomber le superflu, et trouver de nouveaux visages.
C'était doux de savoir des amis pas loin. Ca faisait longtemps. Se dire "J'appelle Mathieu ce soir pour qu'il vienne manger à la maison? Oh non, fatiguée, je lui proposerai la semaine prochaine..."
mais non, pas eu trop le temps en fait.
C'était doux de les savoir à portée de métro, presque à portée de pieds.
Doux de rire avec Lucie, la découvrir. Douce Meriem. Que du bonus, pas d'inquiétude, que du bon. C'est juste délicat les départ. Au sens propre du terme, délicat. Il faut y faire attention. Si c'est bien fait, c'est doux, ça laisse un sourire.

Je vais aller voir la mer, je vais prendre son rythme, bouger selon les températures, me laisser flotter un petit temps entre les valises à défaire. Je me demanderai : dormir ou nager ou marché aux fleurs ou l'embrasser? Je vais aller vivre selon les chaleurs.
Je n'arrive pas à arrêter d'écouter Angus and Julia Stone. Musique prometteuse, juste jolie, juste vivante, juste belle sans prétention d'être importante ou porteuse d'autres choses, non. Juste légère, pleine de bienveillance. Entre la bienveillance et les grandes idées, je fais un choix. Du bonheur et du léger. Calme souvent.

3 commentaires:

yvekine a dit…

les valises c'est pas la joie; mais ces chanteurs : belle découverte !

hors-champ a dit…

je te ferais une super compil'!

meriem a dit…

J'ai fait aussi comme si ça allait durer toujours...
Je t'embrasse et je te suis du regard pour tn départ.