sa voix se pose comme une évidence
des évidences, c'est précieux. comme des bases de ce qu'on est
une bouée jetée à la mer.
si je ne sais plus où je suis, ce que je fais,
si je perds la mémoire, faites-moi écoutez Aucun Express,
Madame Rêve ou Alcaline.
je ferai la liste des évidences,
pour le moment j'ai en tête des hommes
alain, edmond, noir désir, Olivier.
Nancy huston, aussi
mes bouées.
dimanche 29 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
on cherchait, à ce moment-là
de quoi m'occuper, de quoi me faire rire, ou marcher.
on cherchait ce que mon estomac accepterait. en principe, viandes, féculents et sucreries
comme par hasard.
on faisait des ateliers-perles à la maison,
on se promenait à Gand et Brugges, on mangeait dans des restaurants.
je m'en voulait de mes lenteurs, j'en voulait à ce brouillard.
des nuits entières à n'être que goûts et odeurs entêtantes.
à ce moment-là, on cherchait les raisons, encore.
on cherchait ce que mon estomac accepterait. en principe, viandes, féculents et sucreries
comme par hasard.
on faisait des ateliers-perles à la maison,
on se promenait à Gand et Brugges, on mangeait dans des restaurants.
je m'en voulait de mes lenteurs, j'en voulait à ce brouillard.
des nuits entières à n'être que goûts et odeurs entêtantes.
à ce moment-là, on cherchait les raisons, encore.
mercredi 18 mai 2011
puzzle, encore
il va falloir remettre les choses en place, maintenant.
doucement, mais sûrement.
savoir ce qui a été imbibé à juste titre ou pas,
effacer certaines ardoises, essorer.
il va falloir être sûre de ce qui m'appartient.
il va falloir être une,
au millieu de tous ces univers qui ont construit le mien.
il va falloir être droite dans ses chaussures à talons.
samedi 14 mai 2011
de petits allers-retours
il m'envoie des bilans, des tendresses
pour se dire qu'on est toujours là,
perdus dans ce qu'on voudrait devenir.
on s'accorde des mots doux, des love par-ci par-là
pour reprendre son souffle une minute
avant que l'Absence revienne nous étouffer.
tu me manques
toi pas là, c'est aberrant, et voila que je réécrit notre histoire
il y a plus de trois ans j'écrivais qu'être là sans toi, c'était une aberration
j'étais seule dans ton appartement
tu venais de partir en cure,
tu ne m'aimais pas encore
c'était le printemps de nous.
je t'aime.
pour reprendre son souffle une minute
avant que l'Absence revienne nous étouffer.
tu me manques
toi pas là, c'est aberrant, et voila que je réécrit notre histoire
il y a plus de trois ans j'écrivais qu'être là sans toi, c'était une aberration
j'étais seule dans ton appartement
tu venais de partir en cure,
tu ne m'aimais pas encore
c'était le printemps de nous.
je t'aime.
jeudi 12 mai 2011
agudeza
agudeza féminin
"On dit "agudo" à propos principalement du fer, avec lequel on
coupe ou on perce, et de n’importe quelle autre chose qui coupe de cette
manière."
coupe ou on perce, et de n’importe quelle autre chose qui coupe de cette
manière."
"Le moment de conclure c’est "l’agudeza", le moment où la flèche
percute juste au centre de la cible, qui avait été anticipé dans
l’instant du regard."
percute juste au centre de la cible, qui avait été anticipé dans
l’instant du regard."
"le style de Gracián, génériquement appelé conceptisme, est caractérisé par l'emploi d'ellipses et par la concentration d'un maximum de sens dans une forme la plus brève possible, un style appelé en espagnol l'agudeza (l'« acuité ») "
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dimanche 8 mai 2011
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