lundi 26 juillet 2010

De nombreux demains.

A Bruxelles, sans tenter de retenir les instants. Lâcher l'appareil photo. Oui, tout est une première et une dernière fois, mais pas que.
Je ne pense qu'aux couleurs de pleintes, aux plantes et au miroirs. Le reste n'a que peu de place.
Je voudrais Emilie, Lucie, Léa, Macha. Je vois Meriem et Vic demain. Je pars avec lui demain.
J'aurai de la place pour tournoyer, j'aurai un appartement vide avant de devoir le meubler.
J'aurai de la place pour laisser les larmes du Sirius se taire, accompagnés des éclats de rire dans la cour de JPS, les batailles pour prendre le téléphone avec Lise, mes bras autour de Balou derrière la porte de ma chambre, et encore le rai de lumière toujours trop fin à l'heure du coucher.
Tout ça n'est pas derrière, c'est tu.
Au repos.
J'aurai du temps pour parcourir les pièces, en essayant de ne pas imaginer. J'aurai du temps pour écouter les vides, les futurs pleins, les futures voix.
J'aurai le temps pour me souvenir des miennes, cassées, chevrotantes ou joyeuses. J'aurai le temps de faire résonner celle que j'ai, là.
J'aurai l'espace pour voir le volume qu'occuperont mes corps. J'aurai le temps de déambuler.
J'aurai le temps de t'attendre, de vous attendre, de ne rien redouter.

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