lundi 31 août 2009

Back to the old house.

Il s'agite en tout sens, tout le temps. Même ne rien faire l'agite, on dirait. Il y a des gens immobiles, il y a des gens chez qui tout bouge tout le temps, les yeux, les mains, les pensées.
Nous parlons, nous nous offrons une trêve dans ce qui devrait être fait à ce moment-là, dormir ou travailler. 
Nous parlons, et les Smiths chantent. Les Smiths chantent, je le découvre, l'écoute, essaye de comprendre à quoi riment tout ces mouvements simultanés. Les Smiths chantent, ils ne chantent pas celle-là d'ailleurs. Mais je n'entend qu'elle. 
Et je ré-entend tes mots à toi. 

(Tu sais bien que tu es le seul "toi".)

Les Smiths, grâce à toi, ce ne sera jamais que cette chanson.

vendredi 28 août 2009

Plouf-piscine.

Malgré ses sifflements de langue de vipère, malgré la pudeur qu'il me faut respecter, malgré la légitimité d'autres... 
Une pensée forte pour elle, dont elle ne saura rien car on parle beaucoup pour ne rien dire dans son monde.
C'est peut-être ça, aimer quelqu'un, trouver le bon langage.

lundi 24 août 2009

Bidouillage insomniaque.



Une grande messe.

Encore le chat écorché, encore le menton qui tremble. Encore l'homme calme, encore tout.J'ai trop de phrases pour le citer, encore trop de mots qui ne veulent rien dire en fait.
Son bassiste dit : "C'est le seul artiste avec lequel je ne vivais pas un concert, mais une grande messe."
Entre deux pied-de-nez à la faucheuse, il nous fait une déclaration d'amour sur "Night in white satin". Et les vagues d'amour s'écoulent sans discontinuer de lui à nous, de eux à lui. 
Les gestes qui semblaient au ralenti, cette incroyable silhouette, de loin, mais si près, qui nous envoie des baisers du bout des doigts.  Oui nous vivions tous au ralenti durant ces quelques secondes. Ses bras qui s'allongent, pour nous toucher tous, et pas encore vraiment des applaudissements. Du silence. Profiter de lui encore un peu. 

Une grande messe. Une vraie communion, ou même les meilleures langues tirées vers la mort ne pouvaient pas enlever à ces "au revoir" quelque chose de trop vrai.
Mais merde, les baisers aussi étaient vrais. 

Mon dieu, ces "I love you.." ....


mercredi 19 août 2009

Finalement, ça ne parle que d'amour.

Hier soir au milieu d'accords un peu foireux d'un pseudo groupe de rock, ils me disent ça.
"Finalement, ça ne parle que d'amour."
Ici. Et oui, car c'est lu maintenant ici. C'est à moi, mais destiné à d'autres. 
Après quelques secondes que je me suis accordée pour comprendre si c'était un reproche, ou un constat, j'ai opté pour la seconde solution. Et oui, effectivement, ici ça ne parle que d'amour. Mais j'espère par le biais de mots et de dessins, de photos et de musiques. Ca ne parle que d'amour, mais de quoi parler d'autre franchement à 22 ans? 
Les gens qui m'entourent, les livres, les images, le théâtre, la danse, la mode, eux peut-être. Lui, bien sûr. Déja tant de choses à en dire.

Je ne crois pas que je pourrais changer de sujet. En même temps, s'ils y reviennent...

lundi 17 août 2009

Peinture 2.


Des fautes un peu partout, et surtout un scan très rapide... Mais bon, une image d'elle.

Nos premières fois.

Je découvre de nouveaux gestes, de nouveaux pas en ce moment.
 Avec toi.
On dirait que les rythmes ont changés, que tout est plus fluide. 
Dans cette nouvelle danse qu'on se fait l'un à l'autre, nos mains se décrochent peu, ou se cherchent quand elles sont loin. Ton bras enserre ma taille sans glisser, il a trouvé le bon creux dans ma hanche. 
Il y a des premiers mots pour rien, "en passant" qui s'affichent chez moi quand tu n'y es pas. 
J'ignore encore quel sera le prochain pas, le prochain glissement au sol, mais je sais que sous mon poids il y a toi. Et que tu n'auras même pas à me rattraper, on sera juste là.

Elle.

Met des couleurs inconnues.
M'offre des rêves auxquels en plus je crois.
Me fait du bien, du calme, de l'envie.

J'ai pris quelques morceaux de moi éparpillés dans mes mains,
et sous ses yeux ça prenait forme.
Des heures passées sous des néons froids à 4000 euros pour rien. Contre sa patience, son sourire.
Et ça prend forme.

Elle prendra certains morceaux d'elle, bientôt, me les confiera peut-être. 

dimanche 16 août 2009

Peinture 1.


Comme quoi, tout arrive.
Portrait de Laurine.

vendredi 14 août 2009

         

tellement je suis
dans tous les yeux où tu es 
je ne sais plus où je suis 
mes mains te suivent
tu es habillée de mes regards 
nous sommes ensemble 
des patients de la vie
c’est nous que nous attendons






Découverte d'Henri Meschonnic, 1932-2009.
Enjoy.

jeudi 13 août 2009

Ego-trip.


Ne pas sous-estimer les bons vieux classiques.

Retour à la source.





Je troque quelque temps l'appareil photo et les écrits pour une autre plume.
Une petite trève d'informatique, le rêve... Ca donnerais presque envie de se rouler dans l'encre.

Une, deux, trois?



Petite musique de nuit.

mardi 11 août 2009

Retrouvailles.

Retrouver quelqu'un que l'on voit tous les jours, ça semble absurde.
Et pourtant.
Retrouver d'un seul coup tous les codes, et même oublier
qu'on a pu les oublier.
Retrouver la clarté de la voix, les mots qui étaient devenus honteux,
les gestes qui faisaient semblant.
Lire d'un seul coup toutes les lignes et entre.

Le 10/01/08
"Tu as changé. Avant, tu étais une belle gamine, tu es en train de devenir une belle femme."

Le 10/08/09
"Tu as changé. Ton visage... Tu es devenue plus mûre. En une semaine ou en plusieurs mois, peut-être que je ne m'en aperçoit que maintenant..."

lundi 10 août 2009

Révolte blogosphérique.

Petite explication:
Agota, blogeuse, amie, a cherché sans succès a poster des commentaires ici...Alors, en réponse à la mauvaise, très mauvaise volonté de Blogspot, je fais suivre le message posté sur son blog personnel.


Tetcheu de nondedjeu
Révolte blogosphérique ! Puisque un truc insaisissable m'empêche d'aller commenter où je veux, je vais le faire ici.

A "Est-il possible" :
Je m'inscris pour la deuxième, mais je fais Cali parce que le côté Garou de Miossec, là, c'est trop viril pour mes jupettes.

A "Indélébile" :
Tu y es, Word, tout, ouvert, que tu portes en sachant. Et les pistes ne sont pas fausses. Alors merci.

A "L'essentiel de ces derniers jours" :
Non, rien, c'est juste que comme ça, je peux sauter le sevrage... Krkrkrkrk (ou kwkwkw)


A "Rappel" :
Un jour j'aurai autant de gueule que toi et j'oserai le dire. Mais je le pense donc, c'est en route.


A "Entre deux insomnies" :
Gniiii, je vais défaire ma valise juste pour mettre cette robe et ces bottes... En attendant les prochains trésors, les prochaines insomnies. Et votre chez nous.

Et puisque tu veux ses couleurs :


Relevé de mes comptes.

Le bazar se recrée doucement autour de moi. Des vêtements s'entassent sur des papiers que je rangerais "après".
Au milieu de tout ce futur fatras, je tombe sur cette enveloppe, qui m'avait servie de pense-bête émotionnel, en quelques sortes.
J'y avais noté toutes les petites choses qui méritaient de devenir des vrais textes.
Je n'y comprend plus grand-chose... Je vois les mots "rivière" "froid" "chaleur" "enfants" "ballet"...
Des bouts de phrases "vivre les choses avec simplicité", "la nature basse", "un corps qui se tend" "non pas manger, mais se nourrir"...

Je ne me souviens plus de tout. Des instants, des morceaux me reviennent.

Un dernier chokotoff, en guise de madeleine.

dimanche 9 août 2009

Est-il possible.

J'aimerais qu'on me chante ça. Et comme je ne suis pas bégueule, vous avez même le choix.


samedi 8 août 2009

Indélébile.





Des choses qui restent, des amours "bêtes" et pourtant si vrais.
J'avais une nouvelle source de chaleur sur mes cuissesà l'arrière d'une voiture de location, autour de mon cou... Une nouvelle odeur..

Ce soir des hommes passent leur bras autour de ma taille, me disent "tu es belle." De la chaleur, éteinte à l'avance.
Mais elle, toi, juste du vrai, juste des regards, des mots, des touts, des "Mon dieu, que tu me fais du bien". Je me fous des cons qui diront que c'est surfait, pas assez ceci, pas assez cela. Moi je sais.
Les mots sur word me traversent, ce que tu vis me traverse de loin et je voudrais tant être plus près. J'aimerais que mon canapé rose et rouge m'emmène loin, jusque chez toi, où j'essayerais de t'apaiser.

jeudi 6 août 2009

Rappel.




Il faut mériter d'être avec deux filles sur la banquette arrière!

16, rue de la Pomme.





Nos murs, ils sont pleins en ce moment, de gens beaux, de travail, d'envies... 
Ils sont pleins de nous deux surtout. Nos images épinglées, ce qui nous nourrit, nos musiques, le bruit de nos pas, de nos talons hauts.
Vive les filles, vive nous deux, j'aime nos soirées pyjama, j'aime savoir que j'ai trois lits, le mien, le sien, le tien. 
Jus de pomme, jus d'orange. Deux femmes aux yeux écarquillés devant leur ordinateur, toi qui t'accorde du repos mais qui me prépare déja mon oreiller en me disant: "Dis-lui qu'elle est la bienvenue quand elle veut et pour le temps qu'elle veut."

mercredi 5 août 2009

Entre deux insomnies.


Nous travaillons, petites fourmis aux yeux bleus, nous écrivons, barrons, raturons, enregistrons, soumettons. Nous travaillons pour reconstruire ou construire des choses. 
Toujours la même voix d'homme, parfois un rire qui fuse, une gravité, une ombre qui passe et nos bêtises de filles qui reprennent le dessus. Un temps.
Nous faisons des pauses; prendre le temps de se voir, vraiment. Et profiter de ces trèves où l'on se dit: 
Oui, le paysage s'étoffe. J'ajoute deux sourires. 
Entre deux insomnies, la chaleur nous étouffe. Des photos se prennent seules et ça me fait sourire dans mon sommeil. Des tissus qui passent de mains en mains, des couleurs, des imprimés qui couvrent différentes peaux. 
J'aime mon auberge espagnole, et les passants qui y passent.

samedi 1 août 2009

19h37

Dans moins d'une heure, dans environ 40 minutes, dans moins en fait je pense, dans tout ça moins les secondes qui passent tandis que je tape ce message, 

des sourires à nouveau. 
Et surtout ton bonheur à toi.

Je t'aime.