mercredi 28 janvier 2009

Dansez maintenant!






Avant d'aller user mes souliers sur les chemins hasardeux des inégalités sociales... Un petit plaisir.

Demain, en avant marche!

Je n'ai certes pas demander à être là, mais le fait est que j'y suis. Alors, en avant marche, disent les monstres en coeur! Citoyens du monde, bordel! J'irais marcher demain pour dire les choses simplement.
Ici même, j'aimerais faire de belles phrases, pas tomber dans les banalités, mais je n'y arrive pas. Les inégalités sont enracinées depuis si longtemps qu'on ne les voit même plus. Elles font parties des meubles. Donc tout a déja très bien été écrit, très bien été crié.
Mais tant pis! C'est dans les vieux pots...
J'espère vous y voir, mes non-lecteurs.

Max et Anna.





lundi 26 janvier 2009

Dimanche, la sieste.



Dimanche, après une bonne matinée teintée de navets et de B52's, une petite sieste ou je profite de lui pendant qu'il dort...

vendredi 23 janvier 2009

Sur le compte de la main rouge.

Un bien beau titre, un bien beau projet, que je compte bien réaliser avec lui, notre premier boulot à deux... (tiens, un ange passe, je crois que je le connais...)
Donc petite présentation des deux personnages principaux, Max et Anna.

Bond, pas James mais Edward.

Bonjour le monstre!
Alors c'est à toi que je m'attaque, c'est toi que je vivrais sur les planches, ou tes amis, va savoir... Ravie, je dois t'avouer qu'au départ je préférais jouer autre chose, mais après tout, quel challenge! Voila donc, bonjour le monstre.
Je pense à travers toi à d'autres monstres, qui auraient bien besoin de se faire graver ton nom sur le front. Cette pièce ne fera de bien à personne en surface, mais il est de bon ton aujourd'hui de sourire un peu au monstre que nous abritons.

Une pièce de théatre, pour mes non-lecteurs, que j'aurais la joie de jouer en juin avec ma troupe, s'intitulant Rouge, Noir, Ignorant, de Mr Edward Bond. Une pièce où tout le monde se sentieras mal, très certainement, il y aura des critiques, mais qu'importe du moment où le soir en allant se coucher les gens se diront "Et pourtant, ils n'ont pas tort..."

Je pense à de gentils monstres, trop bouffés par quelques trop monstrueux monstres, du côté du Moyen-Orient, vous savez, ces faits de société qu'on arrive si bien à oublier parcequ'on ne veut pas gâcher la journée. Ou encore juste les monstres en bas de chez nous, ou encore celui qui gigote dans la télé, avec tout ses mots bien rangés et son regard faux.

Je pense à mes feuilles "importantes" qui s'entassent toujours sur mon bureau, mon plancher est plein de choses importantes, plein de chiffres importants. Je pense à ma vie de monstre qui cherche du travail et n'en trouve pas, je regarde mes rêves doux, joli, mais "pas comme il faut" me dirent au revoir, disparaitrent sous les numéros importants.

Une voiture avec lui, cheveux au vent, en train de le filmer au volant, et qu'est ce qu'il est beau, mon monstre, qu'est ce qu'il est beau... Et comme il me trouve belle, moi, la femme du monstre, il me trouve si belle. Aller voir nos monstres à Bruxelles, à Lyon, à Nantes, partout, aller rencontrer d'autres monstres. Visiter un peu la planète et la dessiner.
Mais on m'a dit, dans un très grand organisme destiné à me trouver de l'emploi, on m'a dit avec de jolis mots que "dessiner", c'était sympa mais pas top.
Alors bon, j'irais la crier gratos sur les planches, notre planète et notre société.

Nous aussi nous en auront des mots, pas forcément bien rangés mais pas bredouillés non plus. Et nos regards seront droits.

jeudi 22 janvier 2009

Attentes.

Attente qu'il soit enfin 17h30, attente de le voir, attente de savoir faire, attente d'y aller, attente d'en avoir, attente de le vivre, attente d'être regardée, attentes...

Mon rouge à lèvre est effacé, juste encore un peu aux coins, lui n'attend plus.

vendredi 16 janvier 2009

jeudi 15 janvier 2009

mercredi 14 janvier 2009

Bonjour!


Tout d'abord, j'étais dans un lit, le sien, à l'attendre. Donc un dessin, pour passer le temps... De moi dans ce même lit, à l'attendre. Mais le lit est devenu très grand. Il a pris tout le dessin.

Mr B.

Mr B. me donne envie de dessiner, envie d'être ailleurs. J'ai lu son livre aujourd'hui "Le voyage", et je suis dans le pire lieu pour ne pas être envieuse.
J'écoute Mme P., qui voudrait que j'aille sur une plage ou dans une voiture avec mon homme pour chanter ses chansons.
Comment dire simplement, sans que les gens ne soient raisonnables, que juste, pas aujourd'hui?
Alors, un nouveau petit plaisir.

lundi 12 janvier 2009

Vous êtes d'excellente compagnie.

Merci de nous avoir accueillis. Cette promenade fut délicieuse, merci.

Vous n'êtes pas des plus charmants, surtout pas des plus causants. Mais ça nous allait bien, très bien même. Nous sommes venus sans crainte, sans arrière-pensées, et sans envie non plus de rester trop longtemps. Vous êtes de parfaits hôtes, de ce fait: on vient vous voir avec le sourire, et on est très heureux de rentrer chez nous.
Une après-midi reposante, donc. Loin de nos pairs. On peut se perdre un peu, chez vous, tout en sachant bien sûr où se trouve la sortie. Nos pairs nous fatiguent, trop, très souvent, ils nous fatiguent par leur propre fatigue. Quand je suis chez vous, je perçois vous sourires, un soupçon moqueurs, vos airs amusés de nous voir agités ou pantelants.
Je reviendrais vous voir, seule ou accompagnée de lui.

1

Un chiffre ami, celui-ci.
On l'a bien célébré, décadence, amour, tendresse et folie. Mais ça fait du bien, un peu, de s'oublier dans des artifices, dans des cucuteries. On essaye tellement tout les jours de "ne pas être comme tout le monde"...
Alors un cliché de temps à autres, ce n'est pas si grave.
Et puis c'est touchant de nous voir jouer au rocs, alors que nous rêvions en secret de céder à ces traditions, ces rituels à la con.


Des images, encore et toujours, tout est à dessiner,tout est à revoir.Au départ, une porte, une chambre, des draps... Et à présent?
"Assise" au bord d'un fauteil... En pleine lumière, en Plein-champ, de fait. Ces images-ci sont déja dans ma tête, déja sur l'écran, et ont besoin d'être redessinées je crois.
Elles ne seront que pour nous, pas de jugement, pas de jury de cons, pas de maisons d'édition qui ne rapellent pas.
Juste nous en pleine lumière.

vendredi 9 janvier 2009

1565 5887 3211 87654 21 2331

Numéros de série, de sécurité sociale, d'assurance, d'adresse, de téléphone...
Ils ne m'auront pas, les salauds. Pour le moment je suis obligée de baisser les yeux, mais je les aurais à l'usure, promis.

jeudi 8 janvier 2009

Regards.


Ici c'est moi qui le regarde.

mardi 6 janvier 2009

Noir.







Un voyage.

Première fois dans l'avion. J'étais très certainement la seule dedans à être si excitée. Nous volions, ça suffit à être heureuse. J'en ai pris plein les mirettes durant cette semaine. D'ailleurs au moment où je parle la première neige toulousaine en rajoute un peu.
Beaucoup de sourires radieux, de gens radieux, de frites radieuses, de bars radieux.
Et surtout le bonheur de fixer ce qu'on a, d'en être sûrs, le ravissement d'avoir passer haut la main cette épreuve. Oui, nous sommes bien là, on est bien.
Il y eu aussi quelques larmes, mais allez va! C'était plus le froid et les tigras...
Un petit lupanard, et un joli plateau devant la porte avec café, cigarettes et bougies.
Un clin d'oeil à toi, bien sûr, et à la jolie fille de la peinture, qui pour mon grand plaisir s'est animée.

Mes dormeuses.



Parcequ'aujourd'hui, lever 7h30, en avant marche, mais mon oreiller me suit à la trace. Traces de plis sur mes joues et devant mes yeux. L'écran me rend aveugle.
Alors juste un petit plaisir. Mes dormeuses.

lundi 5 janvier 2009

Au départ.

Puisque j'ai la prétention de m'attaquer à cette grosse araignée, je commence par ici. Une chanson un peu triste, des souvenirs de sourires, beaucoup d'envies, beaucoup de femmes nues dessinées partout sur des bouts de papiers, et qui aspirent à devenir de grands projets. 
"Que d'amour.!" m'a-t-il dit. Beaucoup d'amour dessiné c'est vrai. Fait aussi, merci.
Avant la grosse araignée, je vais faire un joli tas bien rangé de tous ces bouts de papiers qui traînent un peu partout. En essayant de ne pas faire trop de fautes d'orthographe pour éviter les coups de badine...
A bientôt donc au hasard d'un de mes fils.